Les avis d'une libraire-lectrice

J'ai la prétention de dire que je lis, en moyenne, 4 romans par semaine. A travers ce blog, vous pourrez vérifier si je n'exagère pas car je vais y mettre tout ce que je lis : romans, albums jeunesse, BD,... Dévoré, apprécié ou vite abandonné, chaque livre fera l'objet d'un petit commentaire.

samedi 26 décembre 2015

Résistance au chaos, J.Vidal, Allia

J'aime bien la Petite collection chez Allia. Avec un titre pareil, c'était forcément une lecture pour moi ! Bon, j'avoue, je n'ai pas compris grand chose. Mais, j'en retiens une lutte radicale pour la laïcité et l'égalité hommes-femmes. Et rien que pour cela, je dis OUI.

lundi 21 décembre 2015

Le jardin de minuit, Edith, Soleil

Adaptation en bande dessinée d'un roman anglais pour la jeunesse paru au milieu du XXe siècle. Je ne connais pas le roman mais j'ai beaucoup aimé la BD.

Am stram gram..., M.J.Arlidge, Les Escales

Thriller classique, avec nombre de clichés et déjà-vus. Mais, finalement, on s'attache et on va jusqu'au bout.

mardi 15 décembre 2015

Derrières les panneaux, il y a des hommes, J.Incardona, Finitude

Pas facile de me surprendre encore. Et pourtant, ça arrive. Avec ce roman noir, une claque ! Une écriture juste, ciselée pour un récit d'un réalisme cru et dur. Une histoire dramatique comme l'être humain !

Desseins, O.Pont, Dargaud

Très belle bande dessinée autour des femmes... et de leurs seins. A la fois sensible et tendre, touchante. Heureuse qu'elle existe.

vendredi 11 décembre 2015

Cap au sud, les Beaux étés T1, Zidrou et J.Lafebre, Dargaud

Nostalgique, tendre, émouvant. Une belle BD tout en douceur autour d'une famille comme tant d'autres. Comme la vôtre ? Comme la mienne. Et leurs vacances comme tant d'autres. Comme les vôtres. Comme les miennes.

Courir avec les ombres, S.Vinson, Plon

Roman lent, imprégnant sur les plaies de notre monde contemporain et surtout sur celles infligées par l'Occident à l'Afrique. Des rêves, des rêves déchus, des espoirs, des désespoirs. Très beau !

vendredi 4 décembre 2015

Je ne te mangerai pas tout de suite, E.Sandron, Luce Wilquin

Recueil de nouvelles autour d'un même prénom (Eléonore) mais pas nécessairement de la même femme. Evolution du récit, évolution de l'héroïne. Histoire(s) d'une renaissance, dans un texte à l'écriture saccadée. 

Dust, S.Delzongle, Denoël

Thriller promotteur d'après la manchette et les diverses critiques lues. Je me réjouissais. Si ce n'est que l'on est accroché à la lecture tant le récit est glauque, pour le reste, c'est plutôt décevant. Enfin, je serai allée jusqu'au bout sans trop de déplaisir.

Lontano, J.C.Grangé, Albin Michel

Un bizutage qui tourne mal dans une base aéronavale du Finistère et il y a mort d’homme : accident ou… ? Le père Morvan, ex 1erflic de France qui a gardé contacts et influences, envoie son fils aîné qui bosse à la Crime, sur les lieux du drame pour tenter de comprendre ce qui s’est passé et éviter tout scandale. Le fils cadet expert financier s’adonne à sa drogue et est en plein divorce tandis que la petite sœur tapine dans les palaces pour décrocher un rôle. Jolie famille ! Resurgit alors « L’Homme-Clous », tueur mythique africain des années 70 qui n’est pas un inconnu de certains des personnages du roman. Comme dit la compagne de mon fils qui a dépucelé le roman avant moi : « C’est du Grangé, quoi ! » et on ne s’en lasse pas. C’est le 11ème roman-thriller de Grangé. Frissons encore et toujours ! La suite au mois de juin ?

L'étrange bibliothèque, H.Murakami, Belfond

Par l’auteur (notamment) de la trilogie 1Q84, voici une nouvelle dans le genre un peu fantastique où le narrateur, (enfant/jeune ado) se perd dans les sous-sols de la bibliothèque où pourtant il a l’habitude de se rendre. Il va y rencontrer un(des) personnage(s) mystérieux… Rien à dire d’autre pour ne pas déflorer ce court récit agréable et étrange magistralement illustré par l’allemande Kat Menschik. Un beau livre et un beau cadeau pour les fêtes pour vos amis lecteurs. Une bonne soirée à passer et un livre à mettre dans sa biblio perso.

samedi 28 novembre 2015

Insoumis, T.Todorov, R.Laffont

Un essai : youpie, cela faisait trop longtemps.
Un titre : pour moi !
Une lecture : réussie. Malgré quelques faiblesses parfois, ce livre m'a renvoyé à moi-même comme trop peu de livres me le permettent.
Un contenu : 8 vies malheureusement hors-du-commun dans lesquelles les personnages ont su mêlé courage et réflexion, désobéissance et intelligence. Des modèles à suivre ?

Les âmes inachevées, M.Riboulet, Gallimard

Je vous laisserai tranquille avec lui quand j'aurai tout lu... Ici, trois frères, une mère (si on peut lui donner ce titre) épouvantable, un enterrement. Des vies. La nôtre ? La vôtre ? La leur, c'est sûr.

Quelqu'un s'approche, M.Riboulet, Maurice Nadeau

Encore lui ! Définitivement, je ne m'en lasse pas. Une autre histoire de famille. Un retour aux sources et aux origines. Cette égale lenteur. J'aime !

Aux replis, B.Reiss, Cheyne

Mis trop de temps à rédiger mon commentaire... Je ne me souviens plus de ce roman. Le représentant ô combien enthousiaste. Moi, moins. "On ne peut pas plaire à tout le monde."

Le crime de Julian Wells, T.H.Cook, Seuil

Julian, écrivain, s’est tranché les veines à bord de sa barque dans un étang de sa propriété. Pourquoi ? C’est ce que tente de savoir son ami Philip Anders, critique littéraire. Ce dernier devra d’ailleurs lui rendre hommage lors de la cérémonie d’adieu, mais comme le dit le narrateur, son discours a dû paraître verbeux et ennuyeux… et c’est le cas pour ce récit que j’ai abandonné avant la 60ème page. A peine commencé et pas terminé : j’aurais sans doute dû m’accrocher mais j’avais autre chose à lire.

Le livre des Baltimore, J.Dicker, de Fallois

« Je suis l’écrivain » : ainsi commence le récit de Markus Goldman de Montclair, narrateur et personnage principal, même si Saul Goldman de Baltimore est/sera en quelque sorte le personnage central. Une même famille : les Goldman. Deux branches : ceux de Baltimore, les riches, et ceux de Montclair de classe moyenne. D’un côté, Hillel, fils des Baltimore et Wood, considéré comme fils adoptif ; de l’autre, Markus, fils de Montclair. Les trois « neveux » formeront le trio Goldman auquel s’ajoutera Alexandra Neville. Le récit se déroule durant la période 1989-2012. Il y a avant le « drame » et après le « drame » de 2004. Mais quel drame ? Des personnages très bien typés, un scénario parfait au découpage soigné. Si j’avais beaucoup apprécié La vérité sur l’Affaire Harry Quebert, Le livre des Baltimore est un nouveau coup de cœur !

Je me souviens, M.Michaud, Kennes

« Hé ! t’as-tu trouvé de quoi causer » sur ce polar thriller québécois ? J’pense ben ! C’est la 3ème enquête du sergent-détective Victor Lessard et de Jacinthe Tailion, dite « la grosse ». Meurtres, suicides, vengeance, manipulations psychiatriques, honneur à sauver, avocats et sénateur véreux… ce sont les mots-clés de ce polar. Si j’ai été souvent perturbé par le langage coloré franco-québécois, surtout celui de Jacinthe, j’ai accroché assez vite à l’intrigue parfois complexe et qui patine sans que le suspens en souffre. On ressent de l’empathie pour Lessard et autres personnages et on attend la fin avec impatience bien que l’auteur nous dévoile beaucoup de choses. Original et très agréable à lire.

Malefico, D.Carrisi, Calmann-Lévi

Marcus et Clemente sont des prêtres pénitenciers, chasseurs des ténèbres, profilers de l’Eglise. Sandra Vega est photographe et enquêtrice policière. Après Le tribunal des âmes, ils vont se retrouver pour tenter d’appréhender le « monstre » de Rome qui y crée une véritable psychose : un être maléfique qui ne tue que de jeunes amoureux. « Le mal est la règle, le bien est l’exception ». Carrisi est aussi l’auteur de Le chuchoteur et de L’écorchée. Malefico est un thriller au suspens garanti dans la ville éternelle.

mardi 27 octobre 2015

Millénium T4, D.Lagercrantz, Actes Sud

Pffff ! Je n'aimais pas l'idée d'une suite. Je n'avais pas envie de la lire. Mais, 2 commentaires plutôt positifs m'ont poussée à me faire ma propre opinion. C'est chose faite ! Je ne lirai pas le 5e tome, que cet auteur ou un autre le commette ! Des pages et des pages d'ennui. Peu d'action. Aucune dénonciation. Des personnages vides. Une pure perte de temps.

La petite lumière et Fable d'amour, A.Moresco, Verdier


Une fois n'est pas coutume, je chronique deux livres à la fois. Parce qu'on me les présentés comme l'un étant la suite de l'autre. Peut-être aussi parce qu'ils sont inséparables.
Egalement, parce que je ne sais quoi en dire, ni de l'un ni de l'autre. Ceux qui ont lu et aimé semblent avoir été touchés par la grâce. Moi ? Rien. Je vous laisse donc juges...

Ah ! Ca ira, D.Lachaud, Actes Sud


Antoine Léon, dit Saint-Just, participe avec le groupe Ventôse à l’enlèvement et à l’assassinat du Président de la République. Antoine est arrêté et condamné à 20 ans de prison. C’est sa vie d’enfermement qui nous est racontée dans la 1ère partie. En 2037, 20 ans plus tard, il retrouve la liberté et sa fille Rosa qui n’a pas 30 ans. Rosa et ses amis militent contre le gouvernement et toutes les inégalités citoyennes. Rien n’a changé, c’est toujours la crise : migrants parqués dans des ZEST (zones de séjour temporaire), les problèmes des banlieues et des cités, les interventions policières, les logements inaccessibles, des tentes dressées dans le jardin des Champs-Elysées… Récit basé sur le réalisme prémonitoire : Ah ! Ça (n’) ira … pas mieux ! Roman coup de cœur !

Le bal des frelons, P.Dessaint, Rivages

Ce roman rural nous plonge en Ariège, dans le Piémont pyrénéen. On pourrait croire que ce petit village vit dans la tranquillité mais on y découvre des personnages qui ont tous un grain ! Antonin, ex-maton pensionné, rêve de tuer sa femme qui fait des fellations au maire lui-même aimé secrètement de sa secrétaire toujours pucelle. Baptiste, fan inconditionnel de Status Quo, partage sa vie avec Loïc : deux ex-taulards homos qui ont adopté un hérisson. Il y a Maxime, apiculteur, totalement obnubilé par ses ruches ; Rémi qui a exhumé le corps de sa femme et qui vit avec ses deux poules et puis tous les autres, toqués eux aussi. Lecture agréable même si l’atmosphère est un peu malsaine !

Mort mystérieuse d'un respectable banquier..., L.C.Tyler, Sonatine


Le titre en lui-même est déjà explicite ! Prenez un shaker, versez une dose d’A.Christie (genre « Les dix petits nègres »), une dose de G.Leroux (genre « Le mystère de la chambre jaune »), un dé de Chaucer, ajoutez un auteur de romans policiers de 3ème zone, les règles du Cluedo et surtout une bonne dose d’humour très british, décalé et mordant ; secouez le tout et vous obtiendrez un cocktail de polar léger et amusant. J’ai beaucoup souri et donc passé un bon moment.
P.S. Il paraît que ce genre de polars s’appelle un « Whodun(n)it » (voir Google)

Au temps pour nous, C.Lunoir, Actes Sud

Nous sommes à la fin de la seconde guerre, dernier hiver, quelque part en France au relief accidenté. Ce sont les rudes conditions de vie des résistants dans les bois : escarmouches contre l’occupant, défi entre bandes, code d’honneur, discipline, trahison, la faim, le froid, l’attente… : des histoires d’hommes. Il y a les personnages habituels : le capitaine, son second, le prêtre, le médecin, quelques hommes du village voisin et, évidemment, Colette, l’agent de liaison à bicyclette : le scénario habituel dans ce genre de récit. Le rythme est lent mais c’est dans l’écriture et le style qu’il faut rechercher le plaisir de lire.

dimanche 4 octobre 2015

Les irremplaçables, C.Fleury, Gallimard

Cynthia Fleury, elle n'est pas facile à lire, surtout, quand distraite et fatiguée, je suis persuadée que je vais lire un roman, couverture blanche Gallimard oblige. Alors, quelques pages dures, dures et puis la magie de l'érudition et de l'intelligence de l'auteure opère sur moi et je commence à comprendre ce que je lis, alors je souligne, fais des pauses, réfléchis. Et termine l'ouvrage enchantée !
Comment devenir un humain "irremplaçable" ? Quel beau programme !

Sous le choc, M.Raabe, Le Masque

Mais oui, on est vraiment « sous le choc » avec ce thriller psychologique (pas polar). Jan Floss part à la recherche de son amie Laura subitement disparue. Mais qui est vraiment Laura ? Qu’a-t-elle à cacher à Jan et à sa sœur ? Pourquoi Jan et Laura sont-ils poursuivis par le psychopathe à la SUV ? Suspens tout au long du récit ! Une bonne nuit blanche garantie !

mercredi 30 septembre 2015

Une année au lycée T2, F.Erre, Dargaud

Hi hi hi ! J'ai bien ri ! Et pas besoin d'être prof ou femme de prof pour rire car, au lycée (enfin, à l'école) tout le monde y est passé.

Bleu de travail, T.Vinau, La fosse aux ours

Poésie en prose, teintée de ciel gris ou bleu... de travail. Il y a des écrivains qui chamboulent avec leurs mots. Il y en a qui apaisent avec leurs mots. Thomas Vinau, fais-tu partie de la seconde catégorie ? Lisez ! Et lisez de la poésie !

Les liens du silence, G.Piersanti, Le Passage

Comme ce roman policier se passe au sein de la mafia italienne, les personnages portent (pour moi, francophone) un peu tous le même nom. Comme ils portent un peu tous le même nom, on s'y perd. Cependant, une fois passée cette difficulté, on entre dans une réalité sombre et dramatique de laquelle on se demande bien quand ils en sortiront ! Le pardon et l'oubli ne semblent pas faire partie du vocabulaire mafieux !

Petits plats de résistance, P.Pujol, Le Dilettante

Un premier roman de 27 petits chapitres à consonances culinaires bien qu’il n’y ait que peu de rapport avec de vraies recettes sinon des plats cités et de la résistance aux obligations sociétales ; 27 petites nouvelles qui s’imbriquent les unes aux autres pour terminer en « repas familial » au resto bio et aux toilettes sèches ! Le ton est plaisant, des personnages atypiques qui se rencontrent dans des scènes amusantes, quelquefois graveleuses ou lubriques, qui font sourire plus que rire. Une bonne récréation ! Sérieux s’abstenir !

Du sang sur la glace, J.Nesbo, Gallimard

Olav est « expéditeur », non pas de marchandises comme le croit sa mère, mais « tueur à gages ». Son dernier contrat consiste à tuer la femme de son boss, proxénète et fournisseur d’héroïne. Olav se trompe en quelque sorte de client et ça va compliquer sérieusement les choses. Roman noir américain à la mode norvégienne. Pas très original ! Heureusement, il n’y a que 150 pages. Nesbø a déjà écrit beaucoup mieux : L’homme chauve-souris, Le bonhomme de neige, Fantômes… Un intermède dans mes lectures : le temps d’une soirée !

Otages intimes, J.Benameur, Actes Sud

Le commentaire de Géraldine se terminait par : « Elle nous offre 4 histoires en une ». Il y a celle d’Etienne, reporter photographe, otage délivré qui retrouve la liberté, sa mère, son village, son piano et puis ses amis d’enfance : Enzo et Jofranka ; mais qui doit d’abord se retrouver lui et les mots. Il y a celle d’Enzo, ébéniste et violoncelliste et puis celle de Jofranka, avocate à La Haye et flûtiste. La 4ème est celle de la mère d’Etienne veuve d’un marin perdu en mer, tellement présente et discrète. On pourrait ajouter celle d’Emma, ex maîtresse d’Etienne, qui vit avec Franck… Quelle écriture ! Des phrases courtes, incisives mais où il y a la force et l’impact de chaque mot qui nous plongent dans l’intimité des personnages : l’enfance, l’absence, le destin, l’attente, la mort, la peur, l’amitié, l’amour, le confinement… « La volonté d’être réunis. Dans la tête d’Etienne, deux mots qui ne le quittent plus depuis le début du repas. A peine. A peine. C’est comme si on s’était à peine quittés. A peine… mais la peine, elle est là et nous sommes à peine présents. Notre peine secrète, ancienne. Notre peine qui essaie encore de passer inaperçue… Nous sommes quatre autour de la table. Quatre à peine. » Ne sommes-nous pas chacun l’otage de quelqu’un ou de quelque chose ? Très beau roman qui fait la différence entre l’écrivain et le romancier ! Frémissements !

mardi 15 septembre 2015

Millénium T4, D.Lagercrantz, Actes Sud

On l’attendait au tournant, ce 4ème Millénium et les médias en ont fait leur chou gras : Lagercrantz saurait-il nous passionner comme Stieg Larsson l’avait fait dans les 3 premiers ? Reprendre les personnages principaux, l’ambiance et construire une intrigue palpitante dans le même style ? C’était une gageure ! On retrouve ainsi Mickaël Blomkist, un peu fatigué et en manque d’inspiration ; une Lisbeth Salander, hackeuse de génie, sans foi ni lois, sinon les siennes. Ajoutons un chercheur de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle et père d’un enfant autiste et savant, des hackers de tous poils, de l’espionnage industriel, d’hommes de main sans scrupule qui éliminent tout ce(ux) qui gène(nt)… Je pense que le pari est gagné même si le suspens n’est pas toujours haletant et si on se perd un peu (beaucoup) dans la physique quantique et les algorithmes. On s’attend quand même à un 5ème vu que la sœur intrigante, perverse et manipulatrice de Salander est toujours vivante… Un bon moment de lecture !

In utero, J.Blanc-Gras, Au Diable Vauvert

La grossesse, version "papa". Ben, pour le coup, je n'en suis pas un, de papa, mais ce récit m'a semblé assez juste ! En tout cas, je l'ai lu avec plaisir et me suis replongée avec leur petit, sa Femme et lui dans ces 4 périodes qui ont jalonné ma vie ! Un cadeau facile et idéal pour tous les futurs...

jeudi 10 septembre 2015

Les Trop Super, H.Meunier et N.Choux, Actes Sud junior

4 titres d'un coup pour une nouvelle série ! Un tigre et une tortue (presque) super-héros pour combattre les méchants ! BD pour les petits qui m'a bien fait marrer ! Un coup de coeur !

Tribunal, A.Georgi, Piranha

Tribunal...pénal international de La Haye, pour l'ex-Yougoslavie. Le procès difficile d'un Loup, responsable, avec d'autres, de la mort de près de 4000 personnes. Menaces, exécutions, pressions sur le peu de témoins disposés à parler. Un peu bref pour un tel sujet mais efficace et réussi !

vendredi 4 septembre 2015

Anomalie des zones profondes du cerveau, L.Limongi, Grasset

Un texte sur l'"algie vasculaire de la face" ou, plus simplement, des migraines terrifiantes. Pourquoi pas ? J'y ai plutôt trouvé un condensé sur les champignons, quelques réflexions sur la maladie, la médecine, la mort. Pourquoi pas ?

Le vieux qui déjeunait tout seul, L.Wiazemsky, M.Lafon

Ce roman n’est que du bonheur ! Rien que du bonheur ! « Tous les lundis, je l’attends. Comme tous les lundis à midi trente précise, il pousse la porte du restaurant pour s’installer à sa place habituelle. » « Je », c’est Clara, la serveuse du resto de Georges. « Il », c’est Henri alias Clément, un vieux monsieur qui apprécie les poireaux vinaigrette et le bœuf carottes. Entre les deux, il y a une amitié qui se noue, une complicité qui se crée. Elle sera la petite fille qu’il aurait aimé avoir et il sera le grand-père qu’elle n’a pas connu. Emotions, sentiments, tendresse et fraîcheur. Un gros coup de cœur et une larme à l’œil.

mardi 1 septembre 2015

Profession du père, S.Chalandon, Grasset

Après la lecture du nouveau D.de Vigan, quelque chose me dérangeait. Avec ce dernier livre de S.Chalandon, je crois que j'ai compris. Tous les deux très bons romans, efficaces et prenants, mais sans style et sans trace. C'est sévère, mais peut-être la différence entre un romancier et un écrivain ? Et puis, en même temps, je la ramène, mais moi, je n'écris pas du tout, j'ai bien facile de critiquer. Alors, que cela ne vous empêche pas de les lire car, je me répète, ce sont deux très bons romans. Et c'est déjà très bien !

Birdman, M.Hayder, Pocket

Après avoir lu Viscères, le dernier roman de Mo Hayder, je me devais de lire Birdman, le premier thriller de l’auteure qui m’avait échappé et qui était salué à l’époque par la critique. On y fait la connaissance de l’inspecteur Jack Cafferty, confronté à la découverte macabre de cinq cadavres de femmes mutilées : toutes les cinq sont des prostituées. Partagé entre le déroulement de l’enquête et ses problèmes personnels, Jack se donnera corps et âme pour mettre un terme à la série de ces meurtres sadiques et arrêter le ou les auteurs. Thriller très bien construit, chapitres courts, atmosphère trash et morbide à la Mo Hayder. Jamais déçu !

jeudi 27 août 2015

Illska, le mal, E.O.Norddahl, Métailié

Qu'en penser de celui-ci ? Une expérience en même temps qu'une lecture. Un point de vue terrible, troublant, effrayant sur l'Holocauste. Un très gros roman dont je ne regrette pas la lecture, malgré les longueurs autour d'Agnes et Omar.

L'innocence des bourreaux, B.Abel, Belfond

Après Derrière la haine et Après la fin qui était la suite du premier, ce 3ème roman/thriller de la belge Barbara Abel débute par un braquage d’une supérette qui tourne au cauchemar. Scénario bien construit mais qui met mal à l’aise dans un suspens indéniable mais dérangeant.

lundi 24 août 2015

Les amygdales, G.Lefort, L'Olivier

Une fois habituée au style très ampoulé de ce roman, je me suis laissée emportée par l'histoire, ou plutôt les histoires de ce jeune garçon. Ses côtés fantaisistes me faisaient penser à mon fils, malheureusement rien d'autre...

La couleur de l'eau, K.Hudson, P.Rey

Quand l’humanité arrêtera-t-elle de se faire du mal ? Oui, évidemment beau roman : une Emma Bovary moderne, un esprit slave en robe jaune; un bon gars mal né, qui grimpe les marches puis se mange l’escalier en courant … Et pourtant ils m’ont agacé ces personnages car englués, ‘enfangés’ comme si la beauté sincère et l’amour vrai leur étaient chose interdite. Mais je l’ai lu jusqu’au bout, ce roman, comme on termine son assiette …

D'après une histoire vraie, D.de Vigan, Lattès

Bien que j'aie lu ce nouveau roman de Delphine de Vigan d'une traite, je ne sais trop quoi en penser. De prime abord, je dirais une "réussite" puisque je ne l'ai pas lâché. Mais, pourtant, il me laisse un goût étrange, une sorte d'agacement... D'autres avis ?

Le feu sur la montagne, E.Abbey, Gallmeister



Le gouvernement américain exproprie une série d'agriculteurs à des fins militaires. Un vieux cow-boy ne s'en laissera pas compter ! Et, put... qu'on aurait envie de se battre avec lui !

Etta et Otto (et Russel et James), E.Hooper, Les Escales

Pas d'image pour celui-ci, lu trop tôt... (parution le 15 octobre).
Sur la photo, l'auteure ressemble à Blanche-Neige. Pas étonnant donc qu'elle ait écrit une sorte de conte de fées. Celui d'une (très) vieille dame qui va, seule et à pieds, traverser le Canada pour voir la mer. Parfois, c'est beau ; parfois, c'est doux ou farfelu ; parfois, c'est plus dur (quand l'auteure aborde la guerre). Ce livre aurait pu être un vrai bon roman si la fin n'avait pas été si brouillonne... ou, alors, c'est moi qui ai perdu le fil ?

En toute franchise, R.Ford, L'Olivier

Pourquoi se saisit-on d’un roman dans une pile de services de presse? Peut-être à cause du titre … qui nous parle, qui nous dit quelque chose … à ce moment-là, à cet instant-ci? Je n’avais pas l’envie particulière de lire un roman américain. Pour tout dire, ils m’emmerdent ces Ricains … Puis v’là qu’on est prit, qu’on le lit. Puis v’là qu’on l’aime, qu’on tombe un peu en amour du personnage, qu’on éprouve des sentiments, qu’on se dit que c’est un chic type. Puis v’là que le roman nous dit des trucs … Des trucs sur la vie, sur la mort, sur ce qui se passe entre ces deux événements. Des pages qui parlent de comment habiter le monde ou de ce qui nous habite. Lire ce livre a été comme prendre quelqu’un de bon, de beau en stop. C’est lui qui vous conte, puis il vous dit : « Déposez-moi ici … ».

Viscères, M.Hayder, Presses de la Cité

Il y a 15 ans, deux amoureux ont été retrouvés éviscérés dans une grotte à proximité de la propriété de la famille Anchor-Ferrers. Le meurtrier a avoué et est incarcéré, mais l’histoire se répète et deux individus pénètrent dans la demeure familiale : cela deviendra vite un huis clos terrifiant et mystérieux. Quels sont les mobiles ? On va de découverte en découverte et le suspens monte de plus en plus. Le commissaire Cafferty, soupçonneux, suivra l’affaire de loin puis de plus en plus près. Un très bon thriller un peu gore, à la chute surprenante. Un très bon Hayder !