Je suis toujours frappé par le commentaire intellectuellement fabriqué de la quatrième de couverture des romans de Paul Auster : est-il supposé donner envie de lire ou bien se suffit-il comme prétexte à bonne conscience bobo-intello-cool ? Alors qu'au fond on assiste ici à la phase d'écriture du grand Paul sans doute la plus spontanée et la moins délibérée depuis bien des années, où Miles - héros coupable (en est-il sûr ?) et auto-punitif dans un repli sur soi de dévalorisation accusatrice - se rapproche sans le choisir de cette famille et ce destin qu'il a quittés depuis que ce dramatique accident qui a coûté la vie à son frère lui est devenu insupportable.
Brillant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire