
"Mon père est mort parce qu'il buvait trop. Six ans auparavant, ma mère était morte parce qu'elle buvait trop. Ul fut un temps où moi-même je buvais trop. Les chiens ne font pas des chats".
J'avais été alléché par ces premiers mots de ce premier roman de R.Goolrick dont je n'avais jamais entendu parler - mais dont on semblait tout à coup parler beaucoup. Trop ? Probablement. Car Féroces ne tient pas ses promesses. Question d'ambition, sans doute. Question de trait, aussi. De trait forcé.
Goolrick en fait trop, dessert son propos, tue à la sortie de l'oeuf un roman au sujet pourtant prometteur : la bonne société de Virginie dans les années cinquante, où la sophistication de la coiffure le dispute à celle du cocktail, où l'importance de l'apparence mine de l'intérieur couple, enfants, santé, famille.
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