En 2010, paraissait en français un premier ouvrage de ce philosophe et sociologue allemand, intitulé Accélération : une critique sociale du temps. L'un de mes clients m'en avait conseillé la lecture mais je ne m'en étais pas sentie capable.
Aujourd'hui, il publie un nouvel essai qu'il était temps (hi hi hi) que je lise. En gros, il dit que, bien que de nouvelles technologies soient apparues pour nous faire gagner du temps, il est évident que nous n'en gagnons nullement. Voire que cette accélération du temps nous aliène.
En détails, je vous conseille de lire cet ouvrage qui n'est certes pas facile mais accessible en prenant son temps (hi hi hi - encore).
Chose que je ne fais pratiquement jamais : je vais reprendre un extrait du livre qui me semble emblématique de son propos et qui, en tout cas, résonne en moi : puisque la "digestion" demande trop de temps et que nous ressentons un besoin impérieux et croissant de rattraper le retard temporel, nous compensons de plus en plus la consommation irréalisée par le shopping. C'est bon pour l'économie, mais c'est mauvais pour la vie bonne - et c'est de façon évidente un point de départ prometteur pour revisiter le concept de "faux besoins".
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