François, 17 ans, est le plus jeune de la famille Sorrente et ils ne sont plus que quatre pour s'occuper de la ferme familiale dont une des limites de leurs terres est la rivière.
Il y a le père, brutal, taciturne et asocial ; Jules, l'aîné, à l'image de son père et Arthur qui fait les marchés et le joli coeur. L'absence de la mère est un sujet tabou et François n'en a aucun souvenir. Maryse, la seule fille, a fui en « passant la rivière » et Jean-Paul s'est tué en tombant d'un toit. Alors, François qui n'avait que du vent dans le crâne et ses cochons comme amis et confidents, va commencer à s'alphabétiser, à s'émanciper, à s'affranchir en tentant d'aller au-delà des non-dits à la recherche de ses origines.
François est un personnage tendre et attachant face aux rustres de sa fratrie ; mais qui est vraiment François et qu'y a-t-il de l'autre côté de la rivière ? Premier roman court de cette auteure belge, le récit a des odeurs de terroir et de ruralité mêlées à des effluves poétiques dans un langage et un style simples et agréables qui rappellent ceux des romans de Philippe Claudel où il n'y a non plus ni lieu ni date. Un vrai plaisir de lecture !
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