« Ainsi notre mariage avait mal commencé, a mal continué et s'est mal terminé. »
Les paroles d'Amina résument bien la descente aux enfers de ce couple marocain que par dérision et ironie, Ben Jelloum a titré Bonheur conjugal. Lui, est un peintre renommé, fils d'une famille de Fassis orgueilleux, égoïste, arrogant, infidèle, méprisant, condescendant, mesquin et qui se retrouve à demi paralysé suite à une ACV. Elle, elle est fille d'une famille modeste d'un petit village du sud marocain. C'est une jeune femme devenue une harpie pleine de venin et de ressentiment, incomprise, jalouse, possessive, rabaissée, humiliée, trompée. Chacun sait s'y prendre pour détester l'autre. Le destin d'un couple et deux versions des faits. Je me suis pris à m'attendrir sur celle d'Amina, l'épouse arabe assujettie au bon vouloir du mari. L'amour ne serait-il qu'une invention romanesque ?
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