Les avis d'une libraire-lectrice
J'ai la prétention de dire que je lis, en moyenne, 4 romans par semaine. A travers ce blog, vous pourrez vérifier si je n'exagère pas car je vais y mettre tout ce que je lis : romans, albums jeunesse, BD,... Dévoré, apprécié ou vite abandonné, chaque livre fera l'objet d'un petit commentaire.
mercredi 18 mai 2016
L'adoption : Qinaya, Zidrou et Arno Monin, Grand Angle
Bande dessinée douce, tendre autour de l'adoption d'une petite fille suite à un tremblement de terre dans son pays d'origine. Mais, le séisme est-il uniquement géologique ? A vous de lire et d'être pris et surpris...
Condor, C.Ferey, Gallimard
Les romans de Caryl Ferey, je ne peux pas ne pas les lire. J'aime qu'à travers ses histoires, il nous plonge dans la réalité du monde. Réalité violente, sombre, affreuse, mais réalité.
Ici, le Chili. Chili contemporain pour l'intrigue. Chili historique (récent) pour le contexte. Et malheureusement, la réalité dépasse la fiction.
Ici, le Chili. Chili contemporain pour l'intrigue. Chili historique (récent) pour le contexte. Et malheureusement, la réalité dépasse la fiction.
Bien mal acquis, S.Sigurdardottir, Points policier
Dans une ferme rénovée en hôtel au bord d’un fjord islandais, Jonas, le propriétaire, fait appel à l’avocate Thóra pour demander des dommages et intérêts pour vices cachés aux anciens propriétaires. Durant son séjour, on découvre le cadavre de la jeune architecte employée par Jonas pour rénover une autre ferme de la propriété. Thóra sera alors chargée de défendre Jonas, suspect n°1. Astucieux sans doute quant au montage de l’intrigue mais pas vraiment terrifiant malgré, encore une fois, la présence du surnaturel. Le vrai suspens surgit au 3ème tiers du roman : atmosphère et lecture agréables.
vendredi 6 mai 2016
La grande panne, H.Klent, Le Tripode
Si j'apprécie globalement la thématique de la Grande panne électrique et dans ce texte-ci, l'écriture et la construction du récit, j'ai préféré Black Out de Marc Elsberg paru précédemment chez Piranha.
Zen, M.Fermine, M.Lafon
« Chaque jour à l’aube, Maître Kuro pratique l’art subtil de calligraphie. Pendant de longues heures, dans un recueillement proche de la plénitude, il reste agenouillé devant un rouleau de papier de riz et le recouvre d’encre noire. Peu lui importent le vaste monde et ce qui le régit depuis des siècles. Il vit concentré sur son labeur et sur la direction, la finesse du trait qu’il dessine à main levée. Avec verticalité, harmonie, simplicité et élégance. Ainsi va la vie, tranquille et apaisante, de Maître Kuro. »Jusqu’au jour où…
Ce roman court est un diamant pur qui vous fait du bien : simple, apaisant, reposant, lénifiant et qui vous berce grâce à son écriture harmonieuse pleine de poésie, d’images et de métaphores. 143 petites pages de pur bonheur, de quoi retrouver la paix intérieure. Sublime !
Je sais qui tu es, Y.Sigurdardottir, Points policier
Trois amis, un couple et une amie, ont décidé de retaper en plein hiver une maison abandonnée dans un petit village désert dans la région des fjords à l’ouest de l’Islande pour en faire un gîte estival. La tâche semble plus ardue qu’il n’y parait surtout qu’il s’y passe des événements troublants et surnaturels. De l’autre côté du fjord, Freyr, médecin et expert en comportements humains, répond à l’appel de la police pour l’aider dans leurs enquêtes, mais Freyr n’a pas encore fait le deuil de son fils, disparu 3 ans plus tôt, et lui aussi est confronté à des événements surnaturels. Récit glacial et glaçant : sueurs froides !
Le lagon noir, A.Indridason, Métailié
Islande 1979. Erlendur et Marion Briem, tous deux inspecteurs à la Crim enquêtent sur la découverte d’un cadavre immergé dans un lagon. Il s’agit du corps d’un technicien islandais employé à la base américaine de l’aéroport de Keflavig. Les autorités militaires américaines freinent leur enquête pour les empêcher de découvrir ce qui se cache dans le fameux hangar 885. De son côté, Erlendur mène une enquête personnelle en parallèle concernant la disparition d’une jeune fille de 19 ans 25 ans plus tôt. Polar noir qui dépeint la société islandaise de l’époque et son antiaméricanisme. Intéressant mais pas vraiment captivant.
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