Je ne peux pas laisser passer cette information comme cela : cette nuit, le Centre-Ville d'Arlon va être déneigé à l'aide des bulldozers de l'armée.
Vu ce que j'ai réclamé la semaine dernière, je devais être contente.
Or, si je suis enfin soulagée de savoir qu'ils vont enlever la neige qui engorge les routes et les parkings, je ne peux que déplorer qu'ils agissent seulement maintenant, de surcroît en prenant nos idées car Christine, de Tout un fromage, a appelé l'Armée lundi de la semaine dernière pour qu'ils viennent nous épauler. Celle-ci n'a pu intervenir faute de demande officielle de l'Administration.
Trop facile de venir jouer les grands seigneurs après coup !
Les avis d'une libraire-lectrice
J'ai la prétention de dire que je lis, en moyenne, 4 romans par semaine. A travers ce blog, vous pourrez vérifier si je n'exagère pas car je vais y mettre tout ce que je lis : romans, albums jeunesse, BD,... Dévoré, apprécié ou vite abandonné, chaque livre fera l'objet d'un petit commentaire.
mardi 28 décembre 2010
lundi 20 décembre 2010
Au tour des commerçants arlonais
Aujourd'hui, lectrices et lecteurs, vous aurez compris que je suis en colère contre l'état de notre Centre-Ville. J'ai égratigné Idelux, l'administration communale et maintenant, c'est au tour des commerçants d'Arlon.
Qui me font honte ! Je suis allée chercher du pain dans la Grand-rue et quel ne fut pas mon étonnement de constater qu'évidemment la ville n'avait pas déblayé le centre de la rue mais que les commerçants non plus. Rares (voire très rares) sont ceux qui ont pris la peine d'ôter la neige, de casser la glace et de jeter du sel.
Incivisme, égoïsme, fainéantise.
Tous dans le même panier de la nullité !
Qui me font honte ! Je suis allée chercher du pain dans la Grand-rue et quel ne fut pas mon étonnement de constater qu'évidemment la ville n'avait pas déblayé le centre de la rue mais que les commerçants non plus. Rares (voire très rares) sont ceux qui ont pris la peine d'ôter la neige, de casser la glace et de jeter du sel.
Incivisme, égoïsme, fainéantise.
Tous dans le même panier de la nullité !
Arlon Centre-ville
Fabien a écrit un texte bien torché pour exprimer notre état d'esprit au sujet du Centre-Ville d'Arlon en cette période fêtes enneigées.
Prenez le temps de le lire.
Nous aurions pu profiter d’une véritable ambiance de Noël. Des gros flocons voluptueux réécrivaient dans le ciel les contes de Dickens. Un petit verre de vin chaud aurait réchauffer les coeurs et les papilles. Mais toute fête demande un minimum de préparations. On ne peut pas se contenter d’en être l’éternel invité. Vos cadeaux, nous les avions sélectionnés avec soin. Puis, nous avions contacté nos fournisseurs avec suffisamment d’avance pour ne pas être pris au dépourvu. Après avoir décoré les vitrines, nous avions aménagé des tables afin de vous faciliter la tâche. Et puis nous avons attendu. Attendu quelque illumination de Noël et nous avons vu celles des autres villes. Attendu le client et se sont les éboueurs qui ne sont pas venus. Alors nous avons rentré les poubelles que nous pouvions. Nous avons salé et dégagé la neige sur les trottoirs et les places de parking. Nous avons costumé les enfants en lutins de Noël pour vous souhaiter d’heureuses fêtes. Nous avons, jour après jour, attendu des invités qui ne sont pas venus, attirés par d’autres lumières. Ce n’était pas difficile : Arlon ressemble à un vaste trou noir, se dévorant lui-même. Nous votons pour des personnes incapables d’insuffler l’énergie première, d’émettre des initiatives innovantes ou de prendre des décisions éclairées. A défaut d’en avoir dans nos rues, l’addition risque d’être salée. Si les élus ne veulent pas de nous, nous ne compterons plus sur eux. De semaine en semaine, ce début de XXIème siècle sonne non le glas de l’Histoire mais celui de la politique. Si les affaires de la cité requièrent trop de charges pour les élus, nous tâcherons de les refaire nôtres. En attendant, nous rangeons le papier cadeau et ravalons l’amère déception d’un gâchis encore une fois évitable. Plaie d’argent n’est pas mortelle, mais blessure d’estime est rancunière ...
Prenez le temps de le lire.
Nous aurions pu profiter d’une véritable ambiance de Noël. Des gros flocons voluptueux réécrivaient dans le ciel les contes de Dickens. Un petit verre de vin chaud aurait réchauffer les coeurs et les papilles. Mais toute fête demande un minimum de préparations. On ne peut pas se contenter d’en être l’éternel invité. Vos cadeaux, nous les avions sélectionnés avec soin. Puis, nous avions contacté nos fournisseurs avec suffisamment d’avance pour ne pas être pris au dépourvu. Après avoir décoré les vitrines, nous avions aménagé des tables afin de vous faciliter la tâche. Et puis nous avons attendu. Attendu quelque illumination de Noël et nous avons vu celles des autres villes. Attendu le client et se sont les éboueurs qui ne sont pas venus. Alors nous avons rentré les poubelles que nous pouvions. Nous avons salé et dégagé la neige sur les trottoirs et les places de parking. Nous avons costumé les enfants en lutins de Noël pour vous souhaiter d’heureuses fêtes. Nous avons, jour après jour, attendu des invités qui ne sont pas venus, attirés par d’autres lumières. Ce n’était pas difficile : Arlon ressemble à un vaste trou noir, se dévorant lui-même. Nous votons pour des personnes incapables d’insuffler l’énergie première, d’émettre des initiatives innovantes ou de prendre des décisions éclairées. A défaut d’en avoir dans nos rues, l’addition risque d’être salée. Si les élus ne veulent pas de nous, nous ne compterons plus sur eux. De semaine en semaine, ce début de XXIème siècle sonne non le glas de l’Histoire mais celui de la politique. Si les affaires de la cité requièrent trop de charges pour les élus, nous tâcherons de les refaire nôtres. En attendant, nous rangeons le papier cadeau et ravalons l’amère déception d’un gâchis encore une fois évitable. Plaie d’argent n’est pas mortelle, mais blessure d’estime est rancunière ...
Idelux ne répond plus
"Tout est bloqué. On ne fait rien." Voilà ce qui a été répondu à l'un de mes voisins qui réclamait auprès d'Idelux le ramassage des poubelles dans notre rue COMMERCANTE.
Autre suggestion de leur part : les rentrer s'ils ne passent pas. Bien sûr dans une rue où il n'y a pas de jardin mais que des appartements, on va garder nos poubelles bio et dégradables dans nos intérieurs...
Apparemment, ils sont en réunion pour trouver des solutions. Il ferait mieux d'être dans la rue pour enlever nos ordures !
samedi 18 décembre 2010
Un coup à prendre, X. de Moulins, Au Diable Vauvert
L'année n'est pas encore terminée mais, pour moi, elle touche à sa fin littéraire car 500 nouveaux romans s'apprêtent à sortir (no comment !).
Premier de la série : un roman très réaliste et très contemporain sur le couple, la famille et surtout la séparation.
Antoine quitte sa femme (sur un coup de tête), devient alors père monogame (voire père tout court) et se prend une grand claque dans la tronche.
Un livre qui fait du bien et remet les choses à leur place : on n'en aime que plus sa famille et son conjoint après l'avoir terminé.
vendredi 17 décembre 2010
Ego tango, C.De Mulder, Champ Vallon
jeudi 16 décembre 2010
Pour l'amour du chocolat, J.C.Carmona, Grasset
La neige n'a pas que du mauvais : grâce à elle, je vous ai dégoté un nouveau coup de coeur !
2 - 3 heures de lecture intensive dans un style très rythmé. On revit des décennies de l'histoire mondiale au travers de quelques personnages, on écoute de la musique et évidemment on déguste du chocolat.
Ce texte qui semble facile et agréable offre une fin vertigineuse qui en fait un grand, très grand roman !
Mon vieux et moi, P.Gagnon, Autrement
Mercredi, A.Bertier, MeMo
Le livre des cadeaux extraordinaires, collectif, Syros jeunesse
A chaque page, un cadeau extraordinaire que les enfants rêveraient d'avoir s'ils (ou nous les parents) avaient des pouvoirs extraordinaires. J'ai aimé l'idée (et certains cadeaux étaient vraiment sympas) mais surtout l'après : les enfants et moi avons alors imaginé d'autres cadeaux extraordinaires...
Un petit bout de nature, H.Ward et M.Craste, Editions de la Balle
L'homme inquiet, H.Mankell, Seuil
Lentement mais sûrement ! La dernière enquête de Kurt Wallander est épaisse, avance à tout petits pas et est surtout parsemée des angoisses existentielles de ce policier bourru mais auquel nous nous sommes attachés depuis des années déjà.
En outre, sachant que ce sera la dernière, on voudrait qu'elle ne se termine jamais. Mais, toutes les bonnes choses ont une fin et les enquêtes de K.Wallander aussi. Adieu l'ami et profite bien de ta petite Klara ! (mais, enfin, je délire ! Ce n'est qu'un personnage de roman ! Ah oui ?)
L'issue, O.Steinhauer, L.Lévi
Milo Weaver travaille pour l'agence « Tourisme », un département secret de la CIA qui envoie ses « touristes » espions dans tous les coins de la planète. Quand il a pour mission de tuer une jeune moldave de 15 ans et de faire disparaître le corps, c'en est trop pour Milo. De plus, il y aurait une taupe chinoise à l'agence. Espèce d'anti-héros, Milo est écartelé entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux, entre ses missions et son couple.
L'intrigue est serrée, psychologique, intelligente, tortueuse mais jamais invraisemblable : une véritable partie d'échecs à rebondissements. En découvrant « L'issue », j'ai retrouvé avec plaisir le roman d'espionnage que j'avais abandonné après les Ludlum.
dimanche 12 décembre 2010
Méchants, D.Balicevic, Vengeur Masqué
samedi 11 décembre 2010
Petit extrait
Je suis en train de lire le dernier roman d'H.Mankell et je viens de m'arrêter sur ce dialogue :
- Je pars en vacances dans quelques jours, je crois que j'ai oublié de te le dire.
- Que vas-tu faire ?
- Rien, mais avec conviction, dans une vieille maison de garde-barrière au bord d'un lac des environs de Vasteras.
"Rien, mais avec conviction" : quelle belle réplique ! Quel beau projet de vacances !
- Je pars en vacances dans quelques jours, je crois que j'ai oublié de te le dire.
- Que vas-tu faire ?
- Rien, mais avec conviction, dans une vieille maison de garde-barrière au bord d'un lac des environs de Vasteras.
"Rien, mais avec conviction" : quelle belle réplique ! Quel beau projet de vacances !
vendredi 10 décembre 2010
Des milliers de jours, V.Gaudin et A.Jackowski, Belin
jeudi 9 décembre 2010
Je ne m'appelle pas Bernard, C.Cantais, L'Atelier du Poisson Soluble
L'Atelier du Poisson Soluble suite : après Raoul la terreur, C.Cantais revient avec un "livre poilu". Enfin, juste sur la couverture mais j'aime déjà beaucoup. Dedans, ce sont des personnages (espèces de boules de poils faits de peu de traits mais tellement réussis et expressifs) dont un qui NE S'APPELLE PAS BERNARD !!!! A vous de lire la suite : trop poilant (et ça, trop facile !).
mercredi 8 décembre 2010
Mes bêtises préférées, A. de Lestrade et J.Vaz de Carvalho, L'Atelier du Poisson soluble
Mea culpa : cela faisait (trop) longtemps que je m'étais pas intéressée à la très belle production des éditions L'Atelier du Poisson Soluble.
Premier lu, premier adopté : Mes bêtises préférées : drôle, très drôle (pipi, caca, crottes de nez, vous savez que j'aime ça). Avec des illustrations idéales. Et très exploitable avec les enfants.
mardi 7 décembre 2010
Le siècle, La chute des géants T1, K.Follett, R.Laffont
Fresque politico, diplomatico, historico, socialo, romantique pimentée de petites scènes légères et coquines; c'est là toute la subtile alchimie du cocktail auquel Follett nous a habitué. Dans ce tome 1 – 1914-1920 -, c'est l'histoire revisitée : une relecture personnelle de la période de la Grande Guerre qui cherche à comprendre les objectifs et les raisons de chacun des belligérants avec une certaine ouverture d'esprit et le souci de dépeindre l'atmosphère de l'époque. En plus, on voyage : Londres, Berlin, Saint-Pétersbourg, Vladivostok, Paris, la Somme, la Marne, Washington, Buffalo...
Mille pages agréables à lire (on en a pour son argent !) C'est le 17ème roman (sur 18) de Follett que je lis et je ne m'en lasse pas. Les meilleurs ? Les lions du Panshir, Les piliers de la terre, La marque de Windfield, L'histoire sans fin... J'attends impatiemment « Le siècle 2 » de la saga.
NB1 : Excellente 4ème de couverture.
NB2 : Mais qui est qui ? Génial, la liste de tous les personnages est présentée en tête de roman ! Ouf!
Le syndrome E, F.Thilliez, Fleuve Noir
Franck Thilliez, j'aime bien. Ses histoires fichent la trouille et sont en même temps intéressantes scientifiquement. Ici encore, sa théorie du Syndrome E tient la route et nous tient en haleine jusqu'au bout. Ou presque. Car il y aura, en avril prochain, une suite à ce nouveau thriller.
Pour passer un bon moment au coin du feu.
mercredi 1 décembre 2010
Si c'est trop tard pour le Grand Saint...
...il y a encore Noël.
En vrac, les enfants et moi avons lu et apprécié :
- Poussez pas !, M.Perrin, Milan jeunesse. Rigolo pour découvrir les animaux avec les petits.
- Léopold, chevalier aux mille pattes, N.Gouny, Frimousse. Encore (et oui, avec Hippolyte, difficile d'y échapper) un chouette album de chevalier.
- Blanche-Neige, B.Lacombe, Milan jeunesse. Trop beau et, en plus, version classique et non "Walt Disneyisée".
- Qui marche sur quoi ?, E.Zuber, Frimousse. Drôle tout simplement.
En vrac, les enfants et moi avons lu et apprécié :
- Poussez pas !, M.Perrin, Milan jeunesse. Rigolo pour découvrir les animaux avec les petits.
- Léopold, chevalier aux mille pattes, N.Gouny, Frimousse. Encore (et oui, avec Hippolyte, difficile d'y échapper) un chouette album de chevalier.
- Blanche-Neige, B.Lacombe, Milan jeunesse. Trop beau et, en plus, version classique et non "Walt Disneyisée".
- Qui marche sur quoi ?, E.Zuber, Frimousse. Drôle tout simplement.
Cold in Hand, J.Harvey, Rivages
De facture classique mais non moins agréable, ce roman policier m'a séduite par ses personnages centraux auxquels je me suis rapidement attachée et par le réalisme de l'intrigue, dans une Angleterre moche et violente.
Mea culpa : je n'avais jamais lu John Harvey. Dès que j'aurai un moment, je retournerai aux débuts des enquêtes de l'inspecteur Resnick.
Fantômes d'hiver, K.Mosse, Lattès
La grande guerre a fauché toute une génération. Freddie Watson vit dans le souvenir de son frère mort au combat. Hanté par sa disparition et tentant d'échapper à sa désespérance, il erre dans le sud de la France, en Arriège. Sa berline tombe en panne non loin du village de Néans. (Prémonition ?) Il y rencontre Fabrissa lors d'une étrange soirée. « Un moment, je m'étais glissé dans une fissure du temps et Fabrissa était venue à moi. Fantôme, esprit ou femme bien réelle déplacée de son époque en ce froid mois de décembre. Cela échappait à mon entendement. » (p. 243)
Récit fantastique digne des « Contes et Nouvelles » de Maupassant : même style, même langue, même atmosphère pesante et oppressante dans une agréable traduction. Coup de cœur !
« Ce sont ceux que nous choisissons d'aimer et qui nous aiment qui nous font ce que nous sommes. » (p. 250)
Exit music, I.Rankin, Le Masque
Un poète dissident russe est retrouvé mort : crime crapuleux ou complot ?
« Exit » comme la dernière enquête de l'inspecteur John Rebus arrivé à l'âge de la retraite et à sa mise à pied à trois jours de la quille. « Music » comme le rythme palpitant et rocky qui scande l'écriture du récit. Cette 17ème et dernière enquête du sympathique et impertinent inspecteur écossais va laisser les lecteurs sur leur faim. John et le sergent Siobban Clarke vont nous manquer ! Rankin va-t-il supporter d'abandonner son héros ? D'autant plus que Mankell vient lui aussi d'écrire la dernière enquête de Wallander. Décidément !
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