Hier, une étudiante de l'UCL devant réaliser un travail sur une librairie, est venue m'interroger. Quel plaisir pour moi de m'étendre sur ce métier que j'adore ! Plus d'une heure de discussion avec elle et deux qualificatifs qui en ressortent : intègre et rebelle.
Je trouve qu'elle a bien cerné le "personnage" qu'elle avait en face d'elle et je suis très contente qu'elle m'ait jugée comme tel.
Régulièrement, je suis traitée de prétentieuse. J'ai également eu droit à méchante et cruelle.
Quels que soient les adjectifs que l'on m'attribue, ce qui est certain c'est que je ne laisse pas indifférente !
Et vous, vous diriez quoi de moi ?
Les avis d'une libraire-lectrice
J'ai la prétention de dire que je lis, en moyenne, 4 romans par semaine. A travers ce blog, vous pourrez vérifier si je n'exagère pas car je vais y mettre tout ce que je lis : romans, albums jeunesse, BD,... Dévoré, apprécié ou vite abandonné, chaque livre fera l'objet d'un petit commentaire.
dimanche 27 décembre 2009
jeudi 24 décembre 2009
Fractures, Franck Thilliez, Le Passage
Claude Dehaene est journaliste européen. Il a assisté au massacre de Sabra et Chatila en 1982 au Liban. Il en revient traumatisé psychologiquement et s'occupe de sa fille Julie, de son épouse en chaise roulante, de son jardin et de ses deux vaches.
Julie, sa fille, 24 ans, consulte le docteur Graham, psychiatre, pour des troubles de la mémoire et des rêves qui la dérangent.
Névrose phobique, psychose, hystérie... ou trouble dissociatif de l'identité ? Tout le roman tourne autour de situations psychologiques : manipulations perverses, processus de déstabilisation , folies nées de traumatismes...
60 chapitres plus un prologue et un épilogue : c'est le style Thilliez.
Suspense qui va en progressant. J'ai accroché dès le début et il m'était difficile de le quitter... pour aller dormir.
Mon avis : je l'ai lu dès sa sortie et je n'ai pas aimé : trop attendu.
A vous de vous faire votre opinion et de me la communiquer si cela vous dit.
Tom petit Tom tout petit homme Tom, B.Constantine, Calmann-Lévy
mercredi 23 décembre 2009
Paradis noirs, P.Jourde, Gallimard
J'ai découvert Pierre Jourde avec les critiques intelligentes, hilarantes et salutaires qu'il a signées dans Le Jourde et Naulleau. Depuis, je me délecte à la lecture de son blog, Confitures de culture, sur BibliObs, où il parle de l'état de la culture et de la littérature. Me restait à aller voir par moi-même si la plume de l'auteur me séduisait autant que celle du critique.
J'ai commencé avec Paradis noirs, et dès les premières pages j'ai su que je découvrais un univers qui allait m'enchanter. Nous sommes dans les premiers jours de novembre. Assis dans un train, le narrateur, écrivain dans la quarantaine, contemple sur le quai la silhouette toute dégoulinante de pluie de François, camarade de collège perdu de vue depuis vingt ans. "Impossible!" lui dit Boris, un peu plus tard, lorsqu'il lui rapporte cette anecdote. "François est mort depuis plusieurs années!"
Commence pour le narrateur une longue exploration des souvenirs, à la faveur des brumes de novembre, des longues conversations avec Boris, de ses rêves tentaculaires et des mystères de l'écriture. Remontant le temps, il fait revivre pour nous son ancien collège chez les Frères et tout l'univers des petites gens à la campagne après-guerre, avant la grande uniformisation par la modernité.
Livre de la mémoire et sur la mémoire, Paradis noirs s'attache aussi à montrer comment des adolescents intelligents et cultivés peuvent prendre un bouc-émissaire et se livrer à son égard à toutes les violences et à toutes les cruautés... et comment ils s'arrangeront plus ou moins bien avec leur sentiment de culpabilité dans leur vie adulte.
Cet univers de brumes, de noirceurs et de feuilles mortes est servi par une langue magistrale et des mises en abîmes complexes qu'on prend plaisir à suivre de palier en palier, plongeant toujours plus loin dans les eaux sombres de la conscience.
lundi 21 décembre 2009
Est-ce moi ou les livres ?
Coup sur coup, voici trois romans que je ne termine pas. Trois histoires auxquelles jamais je ne me suis sentie accrochée, d'où aucune émotion n'est sortie. J'arrête - sans jugement -. Ce n'était peut-être pas le bon moment.
Vers l'aube : des paysages écossais et des paysages écossais...
Comme la grenouille sur son nénuphar : un crack boursier et c'est la fin du monde (pour certains).
Je n'ai pas dansé depuis longtemps (parution fin janvier). Parfait si on s'intéresse à la conquête spatiale. Personnellement, je préfère les hommes aux étoiles !
Les heures souterraines, Delphine de Vigan, Lattès
Elle, c'est Mathilde, 40 ans, veuve, trois enfants. Elle est adjointe du directeur de marketing de la filiale Nutrition et Santé. Lors de la présentation des conclusions d'une enquête, elle déplaît à Jacques Pelletier, son patron macho, connard, suffisant. Adjointe = jointe à son patron, pieds et poings liés. Elle était sa créature, sa chose. Elle lui a échappé, alors il se venge et commence un harcèlement moral progressif, insoutenable, intenable, fait de petites vexations, de non-dits, d'indifférences, de petites humiliations, de coups bas... Elle s'enferme alors dans une vie « bocal » comme celui de son écran de veille. L'eau se trouble et l'oxygène vient à manquer. Il faut tenir, ne pas se laisser étouffer.
Lui, c'est Thibault, 43 ans, médecin généraliste de ville et de garde. Il est mal dans son amour. Il est mal face à la misère et à la solitude qu'il rencontre dans son travail. Sa vie est faite de 40% de rhino-pharyngites et de 60% de solitude.
Deux destins parallèles, deux descentes aux enfers... Mais, je sens que j'en ai trop dit !
Chaque mot, chaque phrase construisent la mélodie de ce roman. C'est du Mozart : pas un aria, plutôt un requiem.
Il est de ces romans dont on tourne la dernière page avec regret parce qu'on ne veut pas le quitter.
Simplement sublime !
Moi : je l'avais lu d'une traite pendant mes vacances. Il m'en reste beaucoup de choses... En effet, excellent roman !
lundi 14 décembre 2009
Des gardes à la place des caissières
Me revoici pour un coup de gueule !
Ce soir, nous sommes allés faire des courses chez Ikéa (nous n'en sommes pas friands mais j'avais le besoin urgent d'une nouvelle penderie pour P.U).
Rapides comme l'éclair pour traverser le magasin, nous voilà très vite aux caisses où quelle ne fut pas ma surprise : des selfscan, une caisse sur deux.
J'avais déjà, juste avant d'arriver aux caisses, été surprise par le nombre d'ordinateurs censés nous renseigner sur les produits : des ordis plutôt que des hommes, cela coûte moins cher...
Des ordis plutôt que des caissières et nous nous meublerons tous pareils pour rien !
Donc, la caissière plutôt que le scan. Sauf que la caissière était vraiment désagréable et qu'elle s'est adressée à notre fils de deux ans de manière plutôt sèche pour lui demander de ne pas emmener le petit caddy. Il n'y a pas d'âge pour voler un caddy, faut se méfier !
Je paie et lorsque mon mari s'éloigne de deux mètres des caisses, le voilà interpelé par un garde de sécurité qui lui dit qu'il faut laisser le sac jaune à l'intérieur.
Que de méfiance et de mesures de sécurité !
Et quelle idée judicieuse de remplacer les caissières par des gardes !
Je déteste ce genre de magasins où vous n'entrez pas comme un client mais comme un voleur potentiel ! Depuis des années et pour cette même raison, je ne mets plus les pieds chez Carrefour !
Ils ne sont pas prêts de me revoir chez Ikéa !
samedi 12 décembre 2009
Loin, R.Camus, POL
Gâteaux et chapeaux, B.Friot et C.Mara, Milan J
Bon anniversaire princesse, Chamo, Gallimard J
jeudi 10 décembre 2009
Hiver arctique, A.Indridason, Métailié
Janvier glacial à Reykjavick. Le corps d'un garçon de 12 ans est retrouvé mort au pied d'un immeuble de la banlieue. Il a reçu un coup de couteau dans le foie. Sa mère est thaïlandaise : crime raciste ? On retrouve avec plaisir le commissaire Erlandur, les enquêteurs Elinborg et Sigurdur Oli comme dans « La femme en vert ». (mêmes auteur et éditeur, 2006)
Il est encore ici question de l'Islande, pays froid mais aussi fermé à l'intégration des émigrés et à la multiculturalité. C'est un polar social et psychologique dans lequel Erlandur se pose beaucoup de questions existentielles : célibat, drogue, racisme, extrémisme, éducation, école...
« La vie était un enchevêtrement de hasards dénués de toutes règles, des hasards qui gouvernaient l'existence des gens, comme ces tempêtes qui s'abattaient sans prévenir, faisant morts et blessés. » (p.331)
Plaisir de lire.
jeudi 3 décembre 2009
Le liseur, B.Schlink, Folio
mardi 1 décembre 2009
Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
En son temps, j'ai commenté ce roman très sympa, avec lequel on passe un bon moment.
Léo vient de le terminer et voici ce qu'il en pense :
Grande-Bretagne, 1946, au lendemain de la guerre. Juliet Ashton est écrivain et est éditée par la maison d'édition de Sidney Stark. Elle est en mal d'inspiration et poursuit la promotion de son dernier livre dans les librairies anglaises. Elle reçoit un jour une lettre d'un habitant de Guernesey qui lui parle du « Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates ». Commence alors une correspondance avec les membres de ce cercle littéraire qui lui écrivent des anecdotes sur leur vie insulaire lors de l'occupation allemande. Sans doute les récits de Dawsey, Isola, Eben, John, Will, Amelia... vont-ils alimenter l'inspiration de l'écrivain et lui donner le sujet de son prochain livre. Juliet a également une correspondance parallèle avec son éditeur Sydney et Sophie, la sœur de son éditeur.
Roman épistolaire au charme délicieusement british, tendre, attachant, frais, frivole, désinvolte, attendrissant, sentimental, aérien, sérieux... Tout pour passer de bonnes soirées d'hiver, simplement au coin du feu !
Petite note tirée de ce livre génial pour ma libraire : "J'adore faire les librairies et rencontrer les libraires. C'est vraiment une espèce à part. Aucun être doué de raison ne deviendrait vendeur en librairie pour l'argent, et aucun commerçant doué de raison ne voudrait en posséder une, la marge de profit est trop faible. Il ne reste donc plus que l'amour des lecteurs et de la lecture pour les y pousser.Et l'idée d'avoir la primeur des nouveaux livres." (op cit. p.27/28)
Léo vient de le terminer et voici ce qu'il en pense :
Grande-Bretagne, 1946, au lendemain de la guerre. Juliet Ashton est écrivain et est éditée par la maison d'édition de Sidney Stark. Elle est en mal d'inspiration et poursuit la promotion de son dernier livre dans les librairies anglaises. Elle reçoit un jour une lettre d'un habitant de Guernesey qui lui parle du « Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates ». Commence alors une correspondance avec les membres de ce cercle littéraire qui lui écrivent des anecdotes sur leur vie insulaire lors de l'occupation allemande. Sans doute les récits de Dawsey, Isola, Eben, John, Will, Amelia... vont-ils alimenter l'inspiration de l'écrivain et lui donner le sujet de son prochain livre. Juliet a également une correspondance parallèle avec son éditeur Sydney et Sophie, la sœur de son éditeur.
Roman épistolaire au charme délicieusement british, tendre, attachant, frais, frivole, désinvolte, attendrissant, sentimental, aérien, sérieux... Tout pour passer de bonnes soirées d'hiver, simplement au coin du feu !
Petite note tirée de ce livre génial pour ma libraire : "J'adore faire les librairies et rencontrer les libraires. C'est vraiment une espèce à part. Aucun être doué de raison ne deviendrait vendeur en librairie pour l'argent, et aucun commerçant doué de raison ne voudrait en posséder une, la marge de profit est trop faible. Il ne reste donc plus que l'amour des lecteurs et de la lecture pour les y pousser.Et l'idée d'avoir la primeur des nouveaux livres." (op cit. p.27/28)
dimanche 29 novembre 2009
samedi 28 novembre 2009
Skin, Mo Hayder, Presses de la Cité
Le sergent Fléa Marley, 29 ans, est la chef de la brigade de recherche et d'intervention subaquatique de la police de l'Avon et du Somerset. Elle va être « plongée » dans des eaux troubles ... après avoir ouvert le coffre de sa voiture.
Jack Caffery est commissaire adjoint. Au lieu de s'occuper de la disparition de Misty Kitson échappée de son centre de désintoxication, enquête dont il est chargé, il va s'intéresser au « suicide » de Lucy Mahoney dont il n'est pas chargé. Il est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre. Dans quoi s'est-il fourré ? Sauvera-t-il sa « peau » ?
Des séances d'autopsie, des perquisitions pas très réglementaires, des effractions, des découvertes macabres... tout cela dans un récit au rythme très soutenu.
Très bon polar/thriller ! Plaisir de lire !
Hunger games, S.Collins, Pocket J
Nous entrons dans un futur indéterminé après les catastrophes écologiques qu'a connues la planète.
Panem est une ville du nord des Etats-Unis, dans les Rocheuses. Le centre, c'est « Le Capitole », entouré de 12 districts bien séparés. Chaque année, « Le Capitole » organise les « HUNGER GAMES » : 2 adolescents par district, entre 12 et 18 ans, sont tirés au sort pour y participer. Ce sera donc 24 ados condamnés à survivre dans un milieu sauvage et hostile. Tuer n'est pas jouer; mais jouer, c'est tuer puisqu'il ne faut qu'un seul survivant. Le tout en reality-show !
Katniss, 16 ans, du district Douze, le plus misérable, celui des mineurs, a pris la place de sa jeune soeur de 12 ans désignée par le sort. Katniss saura-t-elle éliminer les 23 autres candidats pour survivre ?
Subtil mariage entre la SF et la Fantasy, « Hunger Games » est un roman pour ados, super génial au niveau de l'intrigue et des personnages. (Je ne comprends toujours pas pourquoi les adultes méprisent quelque peu et le genre Fantasy et le livre « pour ados », à tort, d'ailleurs) J'ai beaucoup aimé ce roman lu en deux jours à peine! (400 pages) Tous les ingrédients sont là pour passer un très bon moment de lecture.
Affaire à suivre... puisque deux tomes sont prévus! Impatient de lire la suite !
vendredi 27 novembre 2009
Votre avis
Lectrices, lecteurs de ce blog,
je fais appel à vous pour m'éclairer. En quelques mois d'existence, j'ai reçu deux mails d'auteurs qui m'interpelaient sur le contenu de mon blog.
Même si je ne suis pas toujours tendre avec les livres que je chronique, je le fais toujours avec la plus grande sincérité vis-à-vis de vous.
Pensez-vous que je devrais arrêter les commentaires plus négatifs et ne poster que des messages sur les livres appréciés ?
Merci de me donner votre avis.
je fais appel à vous pour m'éclairer. En quelques mois d'existence, j'ai reçu deux mails d'auteurs qui m'interpelaient sur le contenu de mon blog.
Même si je ne suis pas toujours tendre avec les livres que je chronique, je le fais toujours avec la plus grande sincérité vis-à-vis de vous.
Pensez-vous que je devrais arrêter les commentaires plus négatifs et ne poster que des messages sur les livres appréciés ?
Merci de me donner votre avis.
jeudi 26 novembre 2009
Ce que je sais de Vera Candida, V.Ovaldé, L'Olivier
mercredi 25 novembre 2009
Bih-Bih et le Bouffron-Gouffron, Claude Ponti, L'Ecole des Loisirs
Falikou, C.Loëdec et Jörg, Le Buveur d'Encre
Céleste, une étoile dans la nuit, G.Callac et M.Desbons, Le Buveur d'Encre
Dans cet album, Marie Desbons excelle : l'illustration est magnifique; la présentation (sous coffret) parfaite. La faiblesse se situe au niveau du texte. Il n'est pas simple de s'attaquer à La petite fille aux allumettes.
Rectificatif par l'auteure : il ne s'agit pas d'une adaptation d'Andersen. Plutôt d'une mise en abyme.
Marguerite, G.Callac et M.Desbons, Le Buveur d'Encre
La ballade de Kiki le coq et Cucue la poule, M.Piquemal et F.Pillot, La Martinière J
Cléofée, tricoteuse de mots, Lili Pissenlit et Barbara Brun, Mic Mac
Le petit vent, G.Collet et A.Boutin, P'tit Glénat
Tout allait bien, F.Prévot, Le Buveur d'Encre
Juste pour un jour, L.Leuck et M.Boutavant, P'tit Glénat
Simon roi du ballon, B.Samson et F.Delecour, Le Buveur d'Encre
jeudi 19 novembre 2009
La dame des livres, H.Henson et D.Small, Syros J
Le pitou, M.Escoffier et C.Lefèvre, Frimousse
Arc-en-ciel et le mystère des fonds marins, M.Pfister, Nord/Sud
mercredi 18 novembre 2009
Tu ne jugeras point, Armel Job, Robert Laffont
Un bébé disparaît de sa poussette alors que sa maman fait ses achats. Le roman commence par cet atroce fait divers et dès les premières pages, l'intrigue prend le lecteur. Plus moyen de lâcher le livre jusqu'à la résolution de l'énigme. Au-delà du roman, une critique de notre société. Un auteur belge à lire !
Vitrine MeMo
MeMo, c'est un éditeur qui fait de magnifiques albums pour enfants, à la frontière du livre d'art, d'artiste. Leur catalogue papier est tellement beau que j'ai eu envie de mettre à l'honneur cette maison d'édition.
La vitrine de la librairie - bricolée par mes enfants et moi-même - est donc consacrée à ces albums, esthétiques et intelligents.
J'apprécie particulièrement le travail d'Anne Crausaz et de Gay Wegerif. Profitez-en donc pour découvrir ces petites merveilles.
lundi 16 novembre 2009
Roses de sang, M.Orford, Payot
Alors que je termine, bouleversée, la lecture de ce roman, s'ouvre aujourd'hui un sommet de la FAO consacrée à la faim dans le monde. Des pays du G8, seule l'Italie (siège de la FAO) est présente... Nos pays souffrent d'obésité quand, dans le monde, un enfant meurt de faim toutes les 6 secondes !
Dans ce roman, des enfants orphelins du Sida se prostituent pour manger !!! Ils se font abattre comme des chiens car, de toute façon, ils ne valent rien !!! Il n'est pas question de vie mais de survie dans une région du monde rongée par la maladie, la misère, la violence et le pouvoir de l'argent. Au-delà de l'excellent roman policier que nous offre cette auteure sud-africaine, c'est une réalité scandaleuse qu'elle nous met sous les yeux.
samedi 14 novembre 2009
Les du Merle et les Youyou, L.Major et C.Maréchal, Anna Chanel
Fumus, Christos et S.Giroire, Anna Chanel
vendredi 13 novembre 2009
Les souliers de Saint-Nicolas, L.Bourguignon et A.Boisnard, Mijade
Je profite de la sortie de cet album assez sympa sur le grand saint pour vous suggérer d'offrir à vos chères petites têtes blondes des livres. Très peu encombrants, non bruyants, résistants à l'usure et à l'usage et ô combien appréciés par les enfants, c'est un achat malin qui fera le bonheur des petits et des grands.
Le vendeur de pets parfumés, G.Bizouerne et B.Heitz, T.Magnier
Honecker 21, J.Y.Cendrey, Actes Sud
mardi 10 novembre 2009
Max et les maximonstres, Maurice Sendak, L'Ecole des Loisirs
Le problème avec les lapins, E.Gravett, Kaléidoscope
Le voyage, B.Fontanel et E.Zuber, Tourbillon
Le jour où nous étions seuls au monde, U.NIlsson et E.Eriksson, Pastel
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