Pour ceux qui avaient aimé Loin des bras (2009), ils seront (comme moi) réjouis de retrouver cette helvétique snobinardise que Metin Arditi sait si bien décrire et décrier. A travers la chute d’un chef-d’orchestre, Metin Arditi nous tend un miroir dans lequel nous contemplons notre propre désir de reconnaissance. Vanité des vanités, tout est vanité.
Seul reproche à ce très bon roman, le manque cruel d’empathie pour le héros. Le lecteur a donc bien des difficultés à faire corps avec lui. Mais était-il possible de l’écrire autrement? pas sûr...
J'ai bien aimé ce " Prince d'Orchestre" et la vraisemblance du personnage d'Alexis .
RépondreSupprimerLe peinture du monde du business de la musique m'a semblé fort juste .J'ai décidé d'offrir ce livre à une amie qui va beaucoup dans les "grands" concerts.